Organisation :
Responsabilité scientifique :
Eliane Chiron, Professeur à l'UFR des
arts plastiques et sciences de l'art de l'Université Paris I.
Responsable du colloque :
Claire Azéma
, doctorante, allocataire-moniteur à
l'UFR des arts plastiques et sciences de l'art de l'Université
Paris I.
Collaboration :
Marielle Mathieu, enseignante, designer, Lauréate
de la Villa Médicis 2000
Christine O'Louglin, artiste, enseignante à
l'Ecole Nationale des Beaux-Arts de Rouen.
Programme :
9 h 30
Accueil des participants
Ouverture du colloque : Eliane Chiron, Professeur.
Présentation : Claire Azéma, Marielle Mathieu.
Modératrices : Claire Azéma et Marielle Mathieu
10 h 00 Conférences
- Guillaume Pigeard de Gurbert. « Topologie de l’objet
du possible»
- Michel Sicard. « L’objet au lieu des mots et
l’inverse »
- Pascale Martin. « Lieux de mémoire»
- Eliane Chiron. « Le devenir lieu de l’objet
duchampien»
- Jean Da Silva. « Ces objets qui ne restent pas en
place »
- Bertrand Clavez. « Nam June Paik, une technologie
du passage
14h30 Table ronde
la « table ronde » est l’occasion pour les doctorants
de présenter
quelques projets.
- Marielle Mathieu. « L’objet et sa disparition
»
- Kouardio Benjamin Brou. « L’objet et son lieu
: l’insolite»
- Claire Azéma. « Le point du retournement,
lieu de l’objet »
- Florent Trochel. « Le lieu comme objet »
- Thomas Guillaumot. « Le spectateur comme objet
d’une situation »
- Fabienne Denoual. « Objets à danser»
- Fulvia Di Pietrentonio.
- Stéphanie Sagot. (Titre à préciser)
- Guillaume Pigeard de
Gurbert. « Topologie de l’objet du possible»
« A partir des premières images de M. le Maudit de
Fritz Lang, je voudrais
interroger la création du lieu par l’objet du possible
qui l’habite. Le couvert
que la mère a mis pour elle et sa fille Elsie ne représente
pas
l’imminence du repas quotidien mais objective l’assassinat
possible
d’Elsie. L’art cinématographique en particulier
(Lang, Hitchcock) produit
des objets en lesquels s’objective un possible proscrit par
l’usage
ordinaire. Ces objets du possible occupent moins le lieu où
ils opèrent
qu’ils ne le créent. Du fait même de leur présence,
un lieu se trouve
révolutionné dans son être même et dans
ses raccords à d’autres lieux.
Voici que l’objet du possible fait du lieu son objet. Le lieu
devient du
possible révolutionnaire: il n’est pas clos sur son
ici ni figé dans ses
relations standard à ses voisins, il est gros d’un hors-champ
qui le
révolutionne. »
- Michel Sicard. « L’objet au
lieu des mots et l’inverse »
L’objet existe-t-il en soi ? Où n’est-il
cernable qu’au filet des mots,
convertible en cette monnaie où il fonctionnerait
vraiment ? L’espace qu’il
désigne suppose un vide habitable où s’effectuent
des opérations de
déplacement et de virtualisation…
- Pascale Martin. « Lieux de mémoire»
L’intervention consistera en une mise en relation
d’une série d’images
où des objets, qu’ils soient architecturaux
ou plus quotidiens et
prosaïques, condensent le lieu perdu dont ils constituent
l’ultime trace.
- Eliane Chiron. « Le devenir lieu de l’objet
duchampien».
- Jean Da Silva. « Ces objets qui ne restent pas en place
»
« De la Coupe de Socrate photographiée
par Brancusi dans L’enfant au
monde groupe mobile (1917) au Slant Step découvert
par Bruce Nauman
en 1965 se trouve dessinée la généalogie
d’objets sans territoire. C’est
dans cette continuité que j’ai personnellement
conduit une recherche
artistique dont j’entends présenter les aspects
ayant plus spécifiquement
trait à l’objet dans ses lieux de présentation
qui vont de l’atelier à la salle
d’exposition. »
- Bertrand Clavez. « Nam June Paik, une technologie
du passage »
Dans le cadre de notre étude de la problématique
du dispositif et de la
disposition, nous étudierons plus particulièrement
un objet, en réalité un
appareil, le filtre Albis de Nam June Paik […] la
question de l’œuvre dans
son devenir, dans son apparition.
- Marielle Mathieu.
« L’objet et sa disparition »
La position des objets dans l’habitat respecte des conventions
et génère
des habitudes : mais l’objet peut aussi bien contrarier des
attendus, ou
disparaître dans/du le lieu. Il instaure alors avec l’utilisateur
un nouveau
type de relation
- Kouardio Benjamin Brou. « L’objet et son lieu :
l’insolite»
« Certaines créations choqueraient par leur présence
dans un espace
où on n’a pas l’habitude de les voir. Révolution,
erreur, profanation ou
simple provocation ? À travers cette étude, on réfléchira
à ce type de
relation par lequel l’insolite s’installe, crée
et offre à l’objet même un
nouvel espace de vie dans l’espace contemporain des arts ».
- Claire Azéma. « Le point du retournement, lieu
de l’objet »
Au croisement de l’analyse du versement de la chose chez
Martin
Heidegger et de celle du rebond chez Francis Ponge -qui transforme
le
temps linéaire en temps vertical et donne son mouvement de
vie à
l’œuvre- nous proposerons une étude du retournement
comme lieu de
rassemblement de l’objet.
- Florent Trochel. « Le lieu
comme objet »
- Thomas Guillaumot. « Le spectateur comme objet d’une
situation »
Vidéo : « Comat zone »
Entendons la relation objet/lieu dans la dialectique de la
destination.
Convoquer la destination l’objet afin de mettre en
lumière le théâtre de
ses utilisations, lieu de ses possibilités d’actions.
L’objet propose le
faire, le lieu détermine la finalité de son
utilisation et vis versa. Dans le
cadre du travail CZ- une installation entre l’art
et le jeu qui vise à
instrumentaliser (rendre fonctionnel comme outil) son public
afin de la
mettre dans une situation d’action problématique
- Fabienne Denoual. « Objets à danser»
« L’intervention mettra en évidence
le rôle actif de l’objet dans le lieu de
la dans contemporaine. Les objets que je propose sont conçus
sur le
principe de la contrainte . Ils ont pour but de déstabiliser
les acquis
corporels du danseur pour le conduire à danser autrement.
»
- Fulvia Di Pietrentonio.
- Stéphanie Sagot. (Titre à préciser)
« Ces dernières années, une approche
des surfaces favorise un rapport
de proximité à l’objet, exemplifié
notamment par les textures « secondes
peaux ». Cette démarche, inscrite dans le processus,
ouvre le jeu forme/
fonction à des approches plus individuelles de l’objet.
L’objet gagne son
identité dans sa relation avec l’usager, une
relation unique et singulière,
néanmoins traversée par une pluralité.
»
Conclusion : Eliane Chiron
Dernière minute :
Contacts :
Si vous voulez participer à
ce colloque, envoyez nous un mel spécifiant vos nom et prénom,
la discipline et l'établissement où vous exercez, le titre
et un petit résumé de votre intervention.
Si vous voulez participer
au débats prévus en fin de journée, vous pouvez également
nous contacter.
Pour toute question ou suggestion
:
e-mail :
objetetsonlieu@free.fr
courrier : Claire
Azéma,
Centre Saint-Charles
UFR des arts plastiques et sciences de l'art,
162 rue Saint-Charles, 75015 Paris.
tel / fax : 01 45 54 06 80